Colloque de Sorèze

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10ème Colloque - 2013

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Ecofictions, fictions paysagères

ECOFICTIONS, FICTIONS PAYSAGERES

ESAV / LARA / SEPPIA

PROGRAMME

Mercredi 20 février

Matin - Modérateur : Pierre Arbus

• 10 h 00 : Ouverture du colloque par Pierre Arbus, Patrick Barrès, Sophie Lécole Solnychkine. Présentation de la thématique et de la structuration du colloque (axes thématiques, table-ronde).

Porosités, identités : écofictions paysagères

• 10 h 30 : Christian Chelebourg, Paysages post-apocalyptiques et paysages écofictionnels : Le paysage écofictionnel se caractérise par une esthétique de la trace qui expose l’empreinte de l’homme sur la nature pour mieux la dénoncer. Il renouvelle ainsi le décor post-apocalyptique en le mettant au service de l’« heuristique de la peur ». Je m’attacherai à mettre au jour les ressorts de la trouble fascination qu’exercent les représentations de ruines urbaines, les visions d’une planète ravagée par la pollution, abrasée par la désertification ou rendue à la puissance des éléments, à travers l’analyse de plans cinématographiques tirés de fictions contemporaines telles que Peut-Être, The Day After, Wall-E, I Am Legend, et de documentaires comme Aftermath : Population Zero ou The World Without Us.

• 11 h 15 : Morgane Leray, Paysages post-apocalyptiques : écopoétique d’une crise ontologique : À travers le thème de l’errance, nous voudrions silhouetter une « écopoétique » des fictions (post-)apocalyptiques et interroger la portée ontologique et sociocritique de la réactualisation de mythèmes paysagers. Figurations plurielles, ces derniers objectivent la géographie intérieure d’une société en crise, qui multiplie les mises-en-scène de sa fin. Nous analyserons ainsi la topographie symbolique de The Road, La Possibilité d’une île et The Walking Dead.

• 12 h 00 : Sylvain Louet, La clameur dans le désert comme fiction paysagère du sujet nord-américain : Si l'être humain se crée avec sa temporalité, il se crée aussi avec sa vision de l'espace qu'il s'approprie. On analyse comment des films nord-américains utilisent le topos du paysage désertique, à travers la clamor, tour à tour clameur publique qui en appelle à un jugement de justice et clameur d’une voix écologique. La fiction de la clameur dans le paysage désertique construit ainsi une vision paysagère du sujet nord-américain qui doit beaucoup à la philosophie transcendantaliste et à la philosophie de l’ordinaire. Le sujet s’y définit, en effet, dans et à travers le paysage qui est aussi une pensée.

Après-midi - Modérateur : Sophie Lécole Solnychkine

• 15 h 00 : Noëmie Budin : L’effet écofiction, pollution de la féérie dans les fictions du Petit Peuple : Les fées et autres membres du Petit Peuple sont, par définition, les représentants d’une nature merveilleuse qui nourrissait jadis l’imaginaire collectif. L’avènement de la Fantasy a permis à la littérature contemporaine de se réapproprier leur univers féerique ; mais les romans et bandes dessinées concernés dépeignent parfois des paysages apocalyptiques, rongés par la décrépitude, ainsi qu’un bestiaire féerique en voie de disparition, dénonçant ainsi le désenchantement de notre société qui ne voit ou n’entretient plus les merveilles de la nature sauvage qui l’entoure. Dans une société de plus en plus angoissée par la pollution, la réactualisation du thème de la disparition des fées semble s’accompagner de préoccupations écologiques fondées sur la nostalgie des espaces naturels.

• 15 h 45 : Laury-Nuria André : De la morale à l'esthétique, proposition de lecture écofictionnelle des paysages de catastrophe antiques : Le paysage antique, d’un point de vue esthétique, existe. On trouve des perceptions antiques de « nos » paysages de tempête et de catastrophe. Ils figurent un renversement de l'ordre du monde (chaos), menace de destruction. La littérature épique représente la destruction du monde qu'elle se propose pourtant de construire par la représentation du paysage. On observe aussi dans le discours théorique (Pline l'Ancien) une même représentation de cette menace de destruction, analysable en termes d'écologie contemporaine. On montrera en quoi le paysage catastrophique antique peut répondre à une logique écofictionnelle par une emprise sur le territorial (chaos) et par une sédimentation culturelle de l'environnemental (kosmos).

• 16 h 30 : Isabelle Caron, Fictions paysagères et imaginaires du territoire issues des représentations populaires bretonnes : La question écofictionnelle sera abordée dans cette communication : l’imaginaire du territoire y sera considéré comme porteur d’une fiction résurgente se traduisant en de multiples représentations lesquelles forment un terreau riche de modèles prospectifs et de schèmes esthétiques. Le corpus à l’étude qui a mené à cette réflexion est ancien : les cartes postales bretonnes de la ville éditées avant 1945, mais c’est plus précisément sur leur héritage culturel légué à l’imaginaire contemporain breton que je souhaite faire porter mon analyse. Les cartes postales ont servi à propulser la réflexion entourant le thème de la fiction paysagère et son inscription dans un imaginaire aux formes à interroger.

Jeudi 21 février

Matin - Modérateur : Philippe Ragel

Matériologies et opacités du paysage

• 10 h 00 : Estelle Bayon : L’esthétique de l’humilité, l’autre pensée écologique du cinéma contemporain : L’écologie inquiète le cinéma contemporain, selon deux tendances. La première, que C. Chelebourg a désignée par « écofictions, » regroupe des films nourris par les angoisses que suscite la crise environnementale. La seconde, que nous avons appelée « esthétique de l’humilité », caractérise une voie qui pense autrement l’écologie. Car celle-ci doit être repensée, dit Michel Deguy dans Écologiques, doit être reconsidérée comme une -logie de l’oikos, c’est-à-dire une pensée poétique de l’écoumène. Ces films-là, penchés depuis vingt ans vers la terre et la végétation, portent ainsi un autre regard sur le monde et la nature, en refigurant le paysage.

• 10 h 45 : Christophe Beney, Terrence Malick, cinéaste fluvial : Le cinéma de Terrence Malick est un cinéma de poésie, qui prône la libre association. Les films s’apparentent à des fleuves qui de temps à autre se ramifient en affluents, avant que tous ces affluents ne se rejoignent pour reformer le fleuve. : La rivière matérialise aussi la dualité de la Nature. Elle est puissante, majestueuse et symbole d’abondance, mais aussi agitée et trouble. C’est le lieu où s’exprime l’insoupçonné des êtres. : L’enjeu de notre intervention sera de suivre ces cours d’eau qui traversent les films de Terrence Malick, tumultueux et changeants, comme le sont la Nature et les Hommes.

• 11 h 30 : Pierre Arbus, Le paysage délétère comme exclusion du vivant et dé-territorialisation – Faust (film de Sokourov, 2012) et La Pluie jaune (roman de Julio Llamazares) : Lorsque les lieux avèrent la présence impossible des hommes ou témoignent de l’exclusion progressive du vivant, les fragments qui composent un territoire s’organisent selon une dynamique de la décomposition qui tend à confondre le paysage avec les représentations de l’enfer, rappelant l’évidence selon laquelle le paysage ne devient viable et habitable pour l’humain que lorsqu’il est l’objet d’un aménagement, voire d’une artialisation ; pas de paysage sans territoire, c’est ce dont témoignent les représentations à l’œuvre dans les deux propositions retenues.

Après-midi - Modérateur : Christian Chelebourg

• 15 h 00 : Patrick Barrès : Poïétiques de la couleur et écofictions paysagères : Des poïétiques de la couleur, organisées autour d’une tension entre une « écofriction » de terrain et une écofiction paysagère, ont été engagées par Robert Smithson dans les années 1960-70, dans le film Spiral Jetty. Nous en retrouvons aujourd’hui des expressions dans des courts métrages de Dussolier (Obras), de Collis (Exposure) et de Montgomery (Quest). Dans ces créations, l’invention du paysage et la construction de l’écofiction se rencontrent autour d’une poïétique de la couleur, référée à une « logique de la trace » (C. Chelebourg), à une plastique du fluide et à une expérience de l’altération.

• 15 h 45 : Sophie Lécole Solnychkine : Paysages dynamiques et figures de la ruine terrestre dans les écofictions : L’imaginaire de la ruine s’actualise en se développant dans le champ écofictionnel. Des films comme 2012 (R. Emmerich), ou Take Shelter (J. Nichols) consomment la rupture avec l’héritage classique, en figurant non plus des objets ruinés, mais plutôt l’ensemble des processus dynamiques qui font advenir la ruine. Le regard se déplace ainsi dans le temps : il ne focalise plus sur l’objet ruiné, mais sur le moment où la ruine apparaît. Les ruines, qui ne sont plus le fruit du passage du temps, mais plutôt le résultat de phénomènes rapides et brutaux, constituent alors dans ces films le prétexte d’un jeu formel des éléments, d’une poïétique plastique de la matière. La ruine devient le moyen d’expérimenter un répertoire de formes instables, provisoires, changeantes, et s’inscrit dès lors plus largement dans la perspective d’une réflexion sur la genèse des formes.

• 16 h 30 : Hovig Ter Minassian et Samuel Rufat, La mise en scène des paysages dans les jeux vidéo : action ou vérité ? : Les jeux vidéo occupent une place croissante dans les pratiques culturelles de nos sociétés occidentales. Comme tout autre produit culturel, les jeux vidéo mettent en scène des espaces mais sont aussi vecteurs de représentations spatiales. Cette communication entend analyser, d’un point de vue géographique, ces discours et représentations des paysages et de l’environnement à l’œuvre dans les jeux vidéo, en particulier ceux de gestion d’un territoire et ceux fondés sur l’exploration d’un univers plus ou moins fictionnel. Elle montrera la mise en œuvre de représentations ou de discours parfois stéréotypés sur le paysage et l’environnement et interrogera leur réceptivité par les joueurs.

• 17 h 15 : Manouk Borzakian, Du western au film de zombie : paysages et désenchantement du Monde : Les westerns « classiques » et leurs paysages ont participé à la diffusion du mythe de l’Ouest. Cette célébration de l’espace nord-américain s’est ensuite chargée de doutes, avant que les films de zombies ne prolongent cette critique radicale de la société états-unienne. Les outils de la géographie culturelle permettent de montrer comment le traitement du paysage dans les films de zombies questionne le rapport changeant des sociétés occidentales à leur environnement, allant jusqu’à remettre en cause la notion même de paysage (naturel) via une « désocialisation » de l’espace géographique.

Vendredi 22 février

Matin - Modérateur : Patrick Barrès

Environnements paysagers, écologie de site

• 10 h 00 : Mathilde Christmann, Pratiques écologistes et représentations paysagistes : les ecoscores de Lawrence Halprin : À travers la démarche singulière de création du paysagiste américain Lawrence Halprin (1916-2009), et tout particulièrement son projet d’aménagement du Sea Ranch (côte californienne) dans les années 1960, j’étudierai de quelle façon la sensibilité écologique peut rencontrer un positionnement esthétique, poïétique et créatif dans la pratique du site. Les ecoscores (partitions écologiques) inventées par Halprin témoignent tant graphiquement que verbalement d’une construction fictionnelle du projet menée autour d’un rapport renouvelé de l'homme à la nature. Issus de l’imaginaire de la wilderness américaine, les représentations du projet convoquent les forces de la nature et les processus qui les animent.

• 10 h 45 : Elodie Bécheras : Procédures fictionnelles et faire-monde dans l’approche des ambiances lumineuses : Face aux problématiques environnementales et écologiques la pensée aménagiste contemporaine a su se doter d’outils spécifiques via une série de normes et de recommandations dédiées à encadrer ses pratiques. “Développement durable”, “HQE”, ces termes sont désormais familiers du grand public mais le type de démarche qu’ils recouvrent reste relativement méconnu. Au-delà des aspects techniques et de leur impact écologique « objectif », ces approches intègrent des dimensions socio-économiques, culturelles et physio-psychologiques, qui autorisent à envisager la question environnementale non plus sur l’habituel plan culpabiliste d’une opposition Homme / Nature, mais sur le plan mésologique d’interactions complexes, que nous nous proposons d’étudier.

• 11 h 30 : Julie Ramage, Antietam, Sally Mann : la terre comme force plastique, force mémorielle, force fictionnelle : Alexander Gardner, Sally Mann et Walt Whitman exprimèrent tous les trois, à des époques différentes, leur vision de la Guerre de Sécession. Alexander Gardner (1821-1882) fut l’un des premiers photographes de guerre ; Walt Whitman (1819-1892) décrivit la mort de masse et la décomposition des corps ; Sally Mann (1951-) élabora dans les années 2000 une série intitulée Antietam, du nom de la plus sanglante bataille de la Guerre de Sécession. Tous ont en commun l’obsession de la sous-couche, du lien du corps mort à la terre, donnant à cette dernière une valeur plastique, une valeur mémorielle, et une valeur fictionnelle.

Après-midi - Présentation de travaux de plasticiens / auteurs de fiction

• 15 h 00 : Charline Lacau, Sous la surface : À travers une série de mes photographies, je souhaite présenter plusieurs choses. Tout d’abord, je souhaite parler de ma curiosité et mon intérêt pour certains lieux situés en marge de l’espace urbain, de leurs caractéristiques. Pour continuer, je souhaite évoquer le fait qu’ils sont difficiles d’accès et que les atteindre nécessite une confrontation physique directe avec le monde. Cette démarche est à mettre en parallèle avec le processus de mes prises de vue en argentique ainsi qu’avec la diffusion de mes images par le biais de micro-éditions artisanales, en marges elles aussi des réseaux de diffusion officiels.

• 15 h 30 : Jean-Pierre Brazs, Le regard sur l’Ailleurs. Deux exemples de contes picturaux et paysagers : Deux fictions littéraires mettent en scène des regards sur des territoires. Dans la première l’humanité offre les couleurs du monde pour calmer la montée des eaux. Dans la seconde des objets se détachent d’îles virtuelles pour s’échouer sur les plages.Ces fictions alimentent des expositions « scientifiques » produites par une fiction institutionnelle : le « Centre de recherche sur les faits picturaux » qui étudie des faits picturaux réels ou imaginaires, passés, présents ou futurs, volontaires ou involontaires. Ces fictions emboîtées posent l’Ailleurs comme lieu de l’autre.

• 16 h 00 : Clôture du colloque par une table-ronde Création-Recherche : Poïétiques écofictionnelles, avec Christian Chelebourg, Charline Lacau, Jean-Pierre Brasz, Pierre Arbus, Patrick Barrès, Sophie Lécole Solnychkine.

De la fiction paysagère à la fiction du paysage

10e Colloque de Sorèze (Tarn)

Cinéma, Arts plastiques




Les 20, 21 et 22 Février 2013

ESAV / LARA

Université de Toulouse II – Le Mirail

Mots-clés : paysage, écosystème, modélisation, conception, image, poïétique, imaginaires, mythologies, fiction, récit.

Depuis une quarantaine d’années, la sensibilisation aux problématiques environnementales et écologiques a profondément modifié le rapport que nos sociétés occidentales entretiennent avec le monde dans lequel elles évoluent. Cette sensibilisation passe par un ensemble de modélisations qui investissent un grand nombre de champs de pratique. Celles-ci, progressivement, « diégétisent » le discours environnemental issu des cercles scientifiques et de leurs relais écologistes. Pris dans cette dynamique, données brutes, événements d’actualité, et thématiques plus générales reçoivent un traitement narratif qui, du fait de sa nature même, emprunte largement aux tropes et aux topoï d’un imaginaire de la nature dont de nombreuses déclinaisons littéraires (Chateaubriand, Jules Verne, Thoreau, Emerson, Nicolas Bouvier, Jean-Christophe Rufin, etc), cinématographiques (Kurosawa, Malick, Sharunas Bartas, Soderbergh, Emmerich, etc.), et plus largement artistiques (Robert Smithson, Raymond Depardon, Pierre Duba, etc.), forment le réservoir. À son tour, ce creuset fictionnel se nourrit de faits et de théories émanant de la sphère écologique, lesquels viennent redessiner les contours d’imaginaires mythiques et drainer les résurgences de récits oubliés. À terme, émergent de nouvelles configurations, et se relance l’exercice de la création.

C’est sous le terme d’ « écofictions » que Christian Chelebourg, dans un ouvrage paru en avril 2012 (Les écofictions, Mythologies de la fin du monde), propose de regrouper l’ensemble de ces productions narratives, faisant appel à des thématiques dérivant de la sphère écologique, et plus largement de la culture environnementaliste présente dans nos sociétés occidentales. Interrogeant un large corpus d’oeuvres cinématographiques ou littéraires, l’étude de Ch. Chelebourg dépasse les frontières génériques afin de questionner, en creux, les contours contemporains des imaginaires de la nature. En ce sens, la portée de cet ouvrage est double : il s’agit de réévaluer la signification des processus fictionnels, tout autant que de sonder la nature du lien qui se tisse entre les différents domaines concernés : il s’agirait, in fine, de réaffirmer la compétence du spécialiste des imaginaires, laquelle engage peut-être un réexamen de la capacité d’expertise des sciences humaines.

Les productions artistiques participent de la fabrique du paysage en générant des mises en oeuvre, des modèles prospectifs, des schèmes esthétiques que nous projetons, par l’acte de regard, sur le pays qui nous entoure, afin d’y reconnaître un paysage (artialisation). Le paysage, construction visuelle autant que proposition esthétique, dialectise la part du biologique, l’emprise du territorial et les sédimentations de l’environnemental. À ce titre, il constitue un terrain d’étude privilégié pour conceptualiser l’écofiction.

Il s’agira dans un premier temps d’interroger les formes et les figures, les discours et les concepts qui sous-tendent la sphère écofictionnelle, et circulent de l’un à l’autre de ses pôles : c’est-à-dire d’un imaginaire de la nature à la résurgence de ses procédures fictionnelles dans la mise en forme du discours écologique. Ce dernier mobilise de nombreuses mythologies de la nature, récentes comme plus anciennes, dont l’écheveau, qui est à débrouiller, invite à repenser les contours et les fonctions de la fiction à l’heure actuelle.

Nous nous attacherons ensuite à repérer et à analyser les singularités émergentes attachées aux pratiques paysagères référées à des concepts de l’écologie. Des pratiques de l’in situ et de l’in visu, dans les domaines des arts visuels et audiovisuels, du cinéma, des pratiques du site (environnement, architecture, land art) et de la littérature (récit de voyage, roman) problématisent les notions d’écosystème et de biodiversité, interrogent les territoires du Tiers paysage (Gilles Clément) et les états de friche, abordent les relations entre les milieux de culture et les cultures du milieu. Ces poïétiques paysagères participent à l’instauration de modèles paysagers, suivant des dynamiques spécifiques : scénario poïétique et territoire de fiction, expérience du cheminement et construction paysagère, travelling et motif paysager, esthétique du flux et du lieu.

Les communications pourront prendre acte des théories et des approches scientifiques du paysage (artialisation, écologie du paysage, approches écouménales, phénoménologiques, géocritiques, etc.) en vue de témoigner d’un positionnement critique au regard de celles-ci.

Nous accueillerons pour une première sélection toutes les propositions de chercheurs et de praticiens dans les différents domaines concernés (cinéma, arts plastiques, architecture, paysage, voire littérature dès lors que des ouvertures vers les arts de l’image et du son sont envisagées).

La proposition est à nous faire parvenir sous la forme suivante (format impératif) avant le 30 novembre 2012, pour une réponse avant le 20 décembre 2012 : un texte d’environ 2000 caractères (espaces compris), accompagné d’une courte bio-bibliographie de l’auteur, ainsi que d’un résumé d’une centaine de mots pour la préparation du programme.

Chaque communication durera 30 minutes, auxquelles s’ajouteront 15 minutes de débat avec le public. On privilégiera l’énergie et le mouvement de la parole, la diffusion / projection d’oeuvres ou d’extraits d’oeuvres, la dynamique de l’échange ...

Les propositions sont à envoyer à Sophie Lécole Solnychkine, Pierre Arbus et Patrick Barrès, à l’adresse suivante :

colloque.de.soreze@free.fr

Responsable : Sophie Lecole Solnychkine, Pierre Arbus, Patrick Barrès

Url de référence : http://colloque.de.soreze.free.fr/dotclear/

Comment se rendre à Sorèze

Sorèze est un village médiéval, et se trouve dans le département du TARN, à une quarantaine de kilomètres de Toulouse, tout près de REVEL (Haute Garonne). L'Abbaye Ecole est indiqué dès l'entrée dans le village.

Une navette gratuite est mise à disposition du public tous les jours de la durée du Colloque.

DEPART : le matin 8 h 30 de la Gare Routière de Toulouse / DEPART DE SOREZE le soir vers 18 h 30

Un panneau : COLLOQUE DE SOREZE figurera sur le pare-brise du bus.

On peut s'inscrire pour la navette auprès de Djazzaïra Berkouk, au 05 61 50 44 46, ou mail : esav@univ-tlse2.fr